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J'ai rencontré Lucas, 9 ans, dyspraxique et... haut potentiel!

Parfois des rencontres peuvent vous laisser indifférent, mais il y en a où vous vous dites : "ça y est je sais ce que je dois faire pour en découdre!".

En rencontrant Lucas, Magali (sa maman) et son frère (Anton), j'ai pris une claque dans la figure! Sa maman me raconte la découverte des copies, son écriture, son aptitude à tout retenir, sa curiosité, son diagnostic, ses discussions avec l'école, l'engagement ou non de la maîtresse, bref son histoire et ce qui fait de lui un enfant dyspraxique parmi d'autres.

Mais Magali me parle de cet écart entre sa production écrite et sa production orale, un monde entre les deux! Je me retrouve beaucoup dans ce qu'elle dit. Lucas en rajoute et me raconte sa tristesse de ne pas pouvoir être compris par sa maîtresse à l'écrit alors que c'était limpide dans sa tête...

Lucas a une "Super Mom": en recevant son diagnostic, Magali n'a pas voulu en rester là, cette aptitude verbale ne peut se résumer en une contrepartie de son handicap. Elle pousse la porte d'un cabinet d'un neuropsychologue pour évaluer ses aptitudes intellectuelles , le fameux test de QI. Comme elle le dit, soit ce test lui confirmera son niveau moyen voire médiocre de ses rendus scolaires, soit, et elle en est certaine, Lucas est un enfant d'une grande intelligence, qui a juste besoin d'être correctement outillé pour faire sortir son potentiel. Le résultat est là: Lucas est précoce, et fait partie de ces hauts potentiels! Un futur Einstein!

Tout ça pour dire que, et l'on l'oublie souvent, beaucoup d'enfants dyspraxiques sont aussi des hauts potentiels.

Ne nous laissons pas berner par des plans de réductions de programmes pour les enfants dyspraxiques, ces enfants n'ont pas besoins d'avoir des programmes réduits, ces enfants ont besoin d'avoir des adaptations des outils scolaires: Un iPad au lieu de la copie, plus de temps pour terminer ses tâches et surtout, et avant TOUT un(e) instituteur qui accepte ces adaptations.

Ne soyons pas aveugles, il est évident que Lucas, comme les autres enfants dyspraxiques, ne pourra jamais sans sortir si l'institutrice ou l'instituteur demande à Lucas de faire comme les autres, sous prétexte qu'elle/il ne peut faire de différence ou n'a pas le temps de se focaliser sur son cas.

@ tous les instituteurs du Luxembourg, Lucas vous conseille en 3 langues sur Facebook!

@ tous les parents d'enfants dyspraxiques, faites les tests!

https://www.facebook.com/dyspraxieluxembourg/videos/pcb.1683450731694956/1683448895028473/?type=3&theater


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